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L’introduction et la conclusion d’un rapport : l’alpha et l’omega

Cet article reprend, à destination des étudiants, quelques consignes rédactionnelles fondamentales pour tous types de rapports. La première section rappelle ce qu’une introduction doit contenir. La seconde, ce que le lecteur attend d’une conclusion convaincante.

Section 1 : l’introduction

L’introduction vise plusieurs objectifs:
a) elle pose le problème traité en termes synthétiques : elle formule la ou les questions en donnant une idée du contexte général de l’étude menée. Il ne s’agit pas ici de fournir une description analytique détaillée du problème: un autre chapitre peut être consacré à la formulation du problème in extenso ou au cahier des charges. L’introduction en fournit les éléments essentiels, sans entrer dans les détails (ni de la méthode, ni des résultats);
b) elle fournit au lecteur la structure du rapport. Par exemple (vous pouvez êtres plus disert) : « Le premier chapitre définit le problème énergétique qui m’a été confié dans le cadre du stage et en rappelle les enjeux. Le second chapitre présente l’activité de l’entreprise, sa structure organisationnelle et financière. Il la situe vis-à-vis de ses principaux concurrents. Le troisième chapitre présente le fonctionnement de la chaudière étudiée et détaille les capteurs, les moyens de contrôles, ainsi que les aspects informatiques liées au pilotage et à l’enregistrement des mesures en fonctionnement. Le chapitre 4 présente une méthode de calcul en temps réel du rendement énergétique… et cætera. Pour clore le rapport la conclusion rappelle les principaux apports et proposes quelques perspectives de progrès. Les annexes détaillent les notes de calcul et rappellent les fiches techniques des composants spécialisés ainsi que les références bibliographiques. »

L’introduction doit situer le travail dans son contexte et permettre au lecteur de comprendre la teneur de celui-ci. La structure du rapport doit être commentée. Il ne fut pas certainement pas penser que la table des matières suffit. Elle doit être aussi courte que possible et extrêmement soignée: l’introduction et la conclusion sont les parties les plus lues.

Section 2 : la conclusion

La conclusion rappelle les apports du travail effectué et les résultats obtenus. Quelques indicateurs chiffrés doivent suffire pour se situer relativement aux objectifs exposés dans l’introduction.
Les limitations du travail doivent être explicitées: les résultats sont peut-être entachés d’incertitudes; les difficultés rencontrées peuvent être rappelées succinctement. Il n’est pas inutile de préciser, au-delà du rapport, quels sont les délivrables du projet mené: plans, logiciels, … et de valoriser ainsi l’ensemble des travaux effectués.
Fournissez à ceux qui vont évaluer votre mission les arguments objectifs qui leur permettront de conclure que vous avez effectué un travail répondant à (ou dépassant) leurs attentes. Restez neutres et mesurés.
At last but not least, la conclusion doit laisser une place aux perspectives et recommander un plan d’actions: que suggérez-vous comme prochaines étapes possibles? Il est d’ailleurs courant d’intituler ce dernier chapitre « Conclusions et perspectives ».
Un rapport technique appelle une conclusion technique.

L’introduction et la conclusion doivent être courtes: c’est précisément l’effort de synthèse qui nécessite du temps.


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